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Éliminer le gluten de votre alimentation contribue-t-il à vous rendre plus sensible (ou moins sensible) à ces protéines ?

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Si la question de la sensibilité au gluten vous préoccupe, c’est peut-être parce que vous avez l’intention de vous mettre à un régime sans gluten, ou vous venez de le démarrer récemment, et vous aimeriez savoir ce qu’il en est sur la plus longue durée.

J’ai bien conscience que ça n’est pas toujours évident de se mettre à un régime sans gluten, et à le tenir sur la durée.

Dans cette vidéo, on parle de la sensibilité au gluten, du niveau de sensibilité, de la manière dont on réagit au gluten.

La question parait simple, basique, et pourtant elle est super, super compliquée…


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🍞 RECETTE DE PAIN SANS GLUTEN

❔ POSEZ VOTRE QUESTION

Et si vous préférez la version texte c’est par ici !

quand on arrete le gluten - prend-on le risque d-y devenir plus sensible

Aujourd’hui je voudrais répondre à la question de Joëlle.

Je vous la lis tout de suite : “quand on arrête le gluten, prend-on le risque d’y devenir plus sensible ?

C’est ce que m’a affirmé une personne de mon entourage sans me dire d’où elle tenait cette information.”

Elle m’a écrit un autre message à un autre moment où elle a à peu près la même question, le même questionnement.

Elle me dit : “si quelqu’un élimine le gluten de son alimentation cela contribue-t-il à le rendre plus sensible à cette protéine ? Et a contrario y a-t-il une possibilité d’y devenir moins sensible ?

Je parle évidemment pour l’intolérance, et non la maladie cœliaque.

On va tout de suite voir la réponse à cette question. En tous cas, on va en discuter aujourd’hui dans cette vidéo !

Salut c’est Marc !

Je suis l’auteur du blog-sans-gluten.com et j’essaie de vous aider à mieux comprendre comment faire de votre alimentation un allié au service de votre santé, notamment en parlant de la question des intolérances alimentaires, de la sensibilité au gluten, etc.

Le sujet d’aujourd’hui vous l’avez compris, on va parler de la sensibilité au gluten, de ce niveau de sensibilité, de la manière dont on réagit au gluten.

La question, elle parait simple, elle parait basique, et pourtant elle est super, super compliquée.

Et elle est même… pour moi, elle est quasiment… Enfin c’est presque impossible d’y répondre !

Moi, j’ai pris des notes pour des choses que je voulais discuter avec vous à traverser cette vidéo, parce que le sujet est vraiment compliqué en fait.

Si on regarde les cas de maladies, des situations pathologiques, si on n’est pas capable de reconnaître les virus, et les bactéries qui circulent dans notre corps le plus tôt possible, on va avoir des problèmes, et on va avoir des gros problèmes d’infection, de septicémie.

Et ça c’est quelque chose pour lequel le système immunitaire a été programmé.

On peut avoir ce type de réaction mais pour des choses qui normalement ne devraient pas provoquer de réaction.

C’est le cas des allergies, et là il y a notamment le cas de l’allergie au blé, on parle plutôt du blé que du gluten habituellement, et ça englobe le gluten aussi, et d’un autre côté la maladie cœliaque qui elle aussi est une réaction anormale puisque le système immunitaire ne devrait pas reconnaître le gluten comme un ennemi.

Ça c’est les cas dans lesquels on a une réaction hypersensible.

Joëlle, dans sa question, me dit d’exclure ce cas de figure parce qu’elle a bien compris que c’est une réaction immunitaire, que la sensibilité est importante, et que a priori ce n’est pas amené à changer, donc on ne se pose même pas la question.

Pour le cas un peu plus obscur des autres types de réactions, là c’est compliqué, parce que quand on parle de sensibilité au gluten non cœliaque, c’est un sujet dont j’ai déjà parlé notamment dans d’autres vidéos, sur mon blog, dans différents articles, c’est un petit peu une cible mouvante, parce qu’à l’heure actuelle, on n’a pas encore d’explications vraiment sur le mécanisme, sur le mode d’action, la manière dont le gluten provoque l’effet et les symptômes qui se manifestent chez les personnes qui sont sensibles dans ce cas de figure bien particulier.

Malheureusement, je n’ai pas trouvé d’études qui parlent de la sensibilité au gluten non cœliaque dans laquelle on évalue ce type de paramètre-là.

Déjà on est content si on arrive à comprendre à quel moment on déclenche des symptômes et quels sont ces symptômes, quelles sont les réactions en réponse à un composé, dans ce cas-là c’est le gluten.

Donc le gluten provoque telle réaction… Le problème c’est que la sensibilité au gluten, c’est quelque chose de très compliqué à cerner, parce qu’il y a énormément de symptômes différents qui rendent pour l’instant l’établissement d’un diagnostic très difficile.

Donc si l’on veut aller à l’étape d’après encore, c’est se poser la question : “est-ce que quand on est re-exposé au gluten après y avoir été exposé une première fois, avoir eu des symptômes, on enlève le gluten, on le remet, et elle on a plus, moins, ou la même réaction qu’avant ?”

C’est quelque chose qui est aussi lié à une variabilité individuelle.

Il y a une réaction qui peut être modulée par des mécanismes qui vont aider le corps à s’adapter.

Donc malheureusement comme on n’a pas le mécanisme, on ne sait pas forcément dans quelle direction l’adaptation va avoir lieu.

Là où je voudrais en venir maintenant c’est la réflexion sur comment faire pour déterminer le niveau de seuil le niveau de sensibilité ?

Si je prends la casquette du biologiste, du scientifique qui essaie de répondre à la question, j’ai déjà fait une recherche dans la littérature scientifique, la bibliographie pour voir qu’est-ce qui a déjà été fait, etc.

Alors habituellement, la manière dont les études sont faites, elles sont faites pour obtenir certaines réponses à des questions bien particulières qui ne sont pas celles que se pose maintenant Joëlle, et peut-être vous aussi si vous regardez la vidéo.

Habituellement, comment on fait pour déterminer le niveau de sensibilité ?

Je vais reprendre un petit peu les bases de ce qu’on fait en général en biologie, en pharmacologie en particulier.

Pour déterminer le lien entre un stimulus et une réponse, on va faire une courbe dose-réponse.

C’est-à-dire qu’on va prendre des groupes, on va leur attribuer des doses spécifiques, croissantes.

Et on va regarder l’ampleur de la réponse, de la réaction.

En général, on fait ce genre d’hypothèses, on se dit : “tiens, on va voir l’effet dose-réponse de tel produit sur telle réaction”

Et quand on observe ça, on a quelque chose de proportionnel, ou exponentielle.

On a une réaction qui augmente avec la dose, d’une manière ou d’une autre.

Quand on fait ça en général, c’est une courbe dans laquelle on prend des groupes différents qui vont définir les différents points de la courbe.

On ne va pas reprendre la même personne, le même groupe et dire : “tiens on va leur donner 1 g de ce produit, ensuite 2 g, je prends l’exemple du gluten : tiens, 1 g, 2g, 3 g, 4g,10 g.

On ne fait pas ça sur les mêmes personnes, en général pour une raison simple, c’est qu’il y a des mécanismes d’adaptation.

Donc dès qu’on a été exposé une fois à quelque chose, il y a le risque qu’on réagisse différemment à une deuxième exposition.

Et ça c’est quelque chose d’assez délicat à gérer, parce que selon le mécanisme impliqué, et ça la question c’est justement ça, quel est le mécanisme pour la sensibilité au gluten ?

On n’a pas la véritable clef, on ne sait pas à l’heure actuelle, on a des hypothèses, on a des idées, mais qui ne sont pas validées, qui ne sont pas confirmées, malheureusement.

Le problème avec ça c’est qu’il peut y avoir 2 mécanismes d’adaptations assez fréquent qui sont justement la raison pour laquelle on fait des “designs” d’expériences bien spécifiques pour essayer d’annuler ces effets-là.

Il y a d’une part l’effet de tolérance et d’autre part l’effet de sensibilisation.

L’effet de tolérance, pour donner un exemple simple, on va prendre le cas de la morphine.

La morphine, c’est une drogue qui provoque un effet de plaisir, c’est aussi un médicament qu’on utilise pour soigner la douleur.

Le problème avec cette drogue, à part l’effet de dépendance aux drogues, ce composé-là va provoquer une très forte tolérance.

Et cette tolérance ça veut dire quoi ?

Ça veut dire que l’on va augmenter les doses, mais la réponse ne va pas augmenter avec la dose.

Il y a un moment donné où quand on est exposé plusieurs fois, on va avoir une réponse plus faible que si on avait été exposé juste une seule fois.

Donc réponse numéro un, on reprend la morphine une deuxième fois peut-être ça reste à peu près pareil.

Mais à partir de la troisième, quatrième cinquième, ça commence à chuter.

Le seul moyen de maintenir l’effet de la morphine qu’on souhaite, ce serait d’augmenter la dose pour continuer à avoir la réponse qu’on avait au départ.

Donc ça c’est l’effet de tolérance, donc on commence à tolérer de plus en plus et donc à réagir de moins en moins à un certain produit.

D’un autre côté, il y a l’effet de sensibilisation.

La sensibilisation c’est le contraire, c’est quand on a une réaction initiale qui a un certain niveau, le corps enclenche des réactions et des mécanismes de compensation d’une certaine manière, et là, à l’opposé de la tolérance, on a l’effet de sensibilisation.

C’est-à-dire qu’on prend une deuxième fois le même produit, et ce produit va provoquer une réaction beaucoup plus importante la fois suivante.

Alors on le retrouve aussi sur certains composés pharmacologiques.

C’est-à-dire qu’on injecte la même dose à intervalle de temps régulier, et comme entre les doses, il peut y avoir des mécanismes d’adaptation, ils peuvent aller dans les deux sens d’un côté tolérance, de l’autre côté sensibilisation.

Donc quand on est re-exposé une deuxième fois, on peut très bien basculer vers la tolérance, ou basculer vers la sensibilisation.

Donc ça va modifier le seuil de réaction.

Malheureusement je reviens au point sur lequel je voulais vraiment insister, c’est que la sensibilité au gluten non cœliaque, donc si on exclut maladie cœliaque, ou les cas d’allergies qui sont bien connues, bien décrites par les scientifiques, par les médecins, ou en tout cas suffisamment bien comprise pour qu’on sache les mécanismes, les seuils de sensibilité…

Malheureusement dans les cas où on ne connaît pas le mécanisme, comment est-ce qu’on va faire pour arriver à conclure, et à savoir qu’est-ce qui se passe ?

Là ce que j’essaie de dire, c’est premièrement que quand on est exposé à un produit, à une certaine dose, on répète l’exposition à ce produit.

Si ce produit a un effet sur le corps, entre deux expositions, le corps va avoir une réaction d’adaptation.
Soit il n’en a pas, et donc il n’y a ni tolérance, ni sensibilisation.

À chaque fois qu’on mange une certaine quantité de quelque chose, on va avoir un certain niveau de réponse.

Et il va être toujours le même.

Et puis après, il y a les deux cas dont j’ai parlé tout à l’heure, donc la tolérance, c’est-à-dire que si on maintient la même quantité d’un produit on va voir une réaction de plus en plus faible, jusqu’à ne plus réagir du tout, c’est ça qui rend dépendant à la morphine puisqu’on va avoir besoin d’en prendre toujours plus, toujours plus, toujours plus pour avoir le même effet que ce qu’on a ressenti la toute première fois où l’on y a été exposé.

Dans l’autre cas, c’est le cas de la sensibilisation, la première fois qu’on est exposé à quelque chose qui peut provoquer, de l’urticaire, allergisante, etc. la première fois, on ne va peut-être pas avoir une vraie réaction importante, mais à la deuxième exposition, si le corps a engrangé l’information, il a emmagasiné l’information qui dit : “tiens, il y a quelque chose qui se passe quand on est exposé à ce produit là, il y a quelque chose de “pas bien”.

On va enclencher une mémoire, un souvenir, quelque chose au niveau immunitaire, une réaction qui va faciliter la réaction suivante,

Et donc la fois suivante quand on est exposé à la même quantité, même faible d’un produit qui provoque un effet qui était absent la première fois, on peut commencer à avoir une réaction la deuxième fois.

Et on peut avoir une sensibilisation

Alors, ça peut être des réactions, même quand on est pas allergique.

Il peut y avoir un effet de sensibilisation.

Il faudrait vraiment faire des tests où l’on évalue la réponse en fonction du temps pour une même personne avec une période pendant laquelle elle n’a pas été exposée au gluten, on réintroduit, on regarde si la réponse est la même, plus ,forte plus faible.

En général on ne se soucie pas de quantifier l’ampleur de la réponse puisqu’à ce stade on cherche surtout à vérifier s’il y a un lien entre le gluten et des symptômes.

Ce qui n’est même pas le cas aujourd’hui alors…

Alors de là à vouloir moduler l’ampleur de ces symptômes, essayer de comprendre si on a un risque de sensibilisation, ou de tolérance, selon comment on a été exposé ou pas au gluten en fonction du temps, je pense que c’est une question qui prend un mouvement d’avance sur ce qui est l’enjeu actuel de la recherche scientifique pour comprendre qu’est-ce qui se passe quand on a une sensibilité au gluten, mais qui n’est pas dans la catégorie “malade cœliaque” ou “allergies”.

Maintenant si la question de la sensibilité au gluten vous préoccupe, c’est peut-être parce que vous avez l’intention de vous mettre à un régime sans gluten, ou vous venez de le démarrer, et vous aimeriez savoir ce qu’il en est sur la plus longue durée, j’ai bien conscience que ça n’est pas toujours évident de se mettre à un régime sans gluten, et à le tenir sur la durée.

Et bien, un petit bonus, c’est une recette de pain sans gluten pour vous aider, vous donner le moral, le courage de de remplacer le pain que vous aviez avant par quelque chose d’équivalent.

Parce que je sais qu’on est souvent très attaché à certains produits, et quand on est privé de quelque chose qui nous paraît important, c’est vrai que c’est des fois difficile.

Et donc voilà je propose ce bonus a pour toutes les personnes qui décident de s’inscrire à ma newsletter, c’est une recette très basique, très simple, et ça devrait vous donner déjà un point de départ en attendant de mieux comprendre où vous vous situez, en attendant faire éventuellement des tests de diagnostic ou des évaluations pour comprendre quel est votre niveau de seuil de sensibilité.

Est-ce que vous pensez pouvoir réintroduire du gluten dans une phase ultérieure après une période d’arrêt, tout ça c’est des réflexions que j’aborde d’une manière ou d’une autre dans mes newsletters, dans mes vidéos.

C’est la raison pour laquelle je vous invite à vous abonner si ce type de sujet là vous intéresse.

À votre tour de me poser votre meilleure question !

Je vous mets le lien aussi dans la description aussi bien pour la newsletter ainsi que pour poser votre question.

Je vous dis à très vite pour la prochaine!

Ciao, ciao !


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Vous êtes concerné(e) par un changement alimentaire à cause d’une maladie liée au gluten (maladie coeliaque, sensibilité au gluten non coeliaque, allergie au blé).
Des intolérances alimentaires vous font souffrir (intolérance aux produits laitiers : lactose, caséine et protéines de lait de vache). Vous avez d’autres maladies chroniques…

Je ne me contente pas d’enlever le gluten, j’ajoute des informations nutritionnelles, de la vulgarisation scientifique, une dose de créativité et quelques soupçons d’humour.


😼 QUI EST MARC WELTER ?

Je suis victime de nombreuses intolérances alimentaires.
Je parle de régime sans gluten et sans lait, d’intolérances alimentaires, de nutrition-santé
Je me sers de ma passion pour la bonne cuisine, de mon doctorat de Biologie, et de ma formation de thérapeute en nutrition-santé globale pour vous apporter un éclairage unique sur l’alimentation et la santé.
J’ai l’ambition de créer quelque chose de grand, mais pour ça, j’ai besoin de vous.

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